Déjà nous sommes un peu fourvoyés par notre langue. Les francophones prennent un risque et qu’est-ce un risque? Un danger éventuel plus ou moins prévisible. Les Anglo-saxons disent « Take a chance », prendre une chance. En Chinois, c’est l’idéogramme de crise ajouté à celui de danger qui, ensemble veulent dire opportunité. Imaginez comment cela fermentent dans les têtes de jeunes enfants! La vision de ce risque se profile sous des formes bien différentes entre possibilité de se casser la figure ou prendre une opportunité.
Et pour vous, la prise de risque c’est comme quoi?
Pour certains ce sera se retrouver face au vide, d’autres sauter dans le vide, grimper une montagne, pour ma part, métaphoriquement, ce serait marcher sur une corde raide. Quel est le danger? Tomber, se faire mal être blessé, psychologiquement ou physiquement. C’est sortir de sa zone de confort pour aller vers quelque chose de nouveau. Cette promenade sur ce fil, c’est la transition entre où je suis et où je veux aller. Ce passage représente l’apprentissage et l’expérimentation. C’est un peu comme la première fois où nous nous sommes levés pour apprendre à marcher. Je me sens en manque d’équilibre, peu à l’aise dans cette nouveauté et je dois apprendre à garder mon équilibre pour atteindre l’autre côté. Prendre un risque, c’est expérimenter, découvrir. Je découvre mes limites, je sonde mes connaissances de l’environnement et… mon ignorance.
« Take a chance » quelle est l’image qui se cache derrière? Monter dans un train, un bateau? Sauter du train? Escalader une montagne? Plonger? Regarder derrière une porte? Sortir des sentiers battus et rebattus et créé un sentier? Toutes ces images qui sont nos représentations internes ont une influence sur nos actions. Et ce chemin, c’est quel genre de chemin? Un chemin plein d’épines, d’arbustes piquants, ou un chemin bordé de fleurs et d’herbe? Votre escapade ne sera pas la même, peut-être aurez-vous besoin d’outils, d’avoir des habits robustes? Le coaching PNL ou Clean Language permet de rencontrer nos images intérieures, de les connaître et d’y apporter des modifications pour nous aider à rencontrer nos objectifs.
De quel taux de réussite avons-nous besoin pour prendre un risque? 100 %? Non, ce n’est plus un risque!!! N’oubliez pas la notion de DANGER!! 80% de réussite alors? ou 50-50? Eh, bien, non, nous ne fonctionnons pas comme cela. Nous n’évaluons pas seulement un danger avec notre tête… notre cœur a son mot à dire! Nous avons des valeurs et des croyances qui donneront une direction au choix et ce n’est pas tout, le monde des émotions affirmera tout son pouvoir entre joie ou peur. La peur est un des facteurs motivateur pour agir ou pour non-agir. Par peur de se faire abandonner, Julien quitte sa copine, il a trop peur d’avoir mal. Ça vous dit quelque chose? Trop peur de ne pas être à la hauteur, Sylvie se contente d’un poste au-dessous de ses capacités et ensuite est en colère quand elle voit sa collègue qui performe à un poste plus exigeant avec un bien meilleur salaire. L’échec peut être lié à des motifs inconscients et certains réussissent… à échouer!
Le risque, c’est aller vers quelque chose que l’on désire et où la crainte est présente car il y a des enjeux. Alors prendrez-vous la chance de tenter une réussite?