La métaphore, une façon de configurer nos perceptions

Savez-vous que nous utilisons environ 6 métaphores par minute?

Avoir une montagne de travail, en avoir ras-le-bol, exploser de joie, se sentir dépassé, avoir les deux pieds dans la même bottine, s’asseoir sur ses lauriers, bouillir de colère, marcher sur un fil, se frapper contre un mur…

Toutes ces expressions concrétisent quelque chose d’abstrait, un état, une émotion, un sentiment. Avons-nous la même façon d’appréhender une situation si nous devons, par exemple, attaquer des dossiers ou s’en charger? Juste corporellement, cette situation sera vécue différemment.

Les métaphores nous permettent de comprendre et d’expérimenter par une représentation concrète quelque chose d’abstrait, de singulier ou de difficile à expliquer par autre chose universelle avec les mêmes caractéristiques. Elles nous aident à parler de nos expériences les plus fondamentales. Elles nous apprennent une meilleure connaissance de la structure de notre pensée, de notre rapport au monde, au temps et à l’espace selon Georges Lakoff.

« En Clean Coaching, la métaphore personnelle fournit la matière pour explorer le processus de pensée et permettre au client d’ouvrir une fenêtre sur son monde intérieur.  Le client est entraîné par le facilitateur à développer sa métaphore personnelle pour y récolter les informations dont il a besoin pour trouver ses propres conclusions et construire ses solutions ». (PIESKIEWICZ Bogena, Manuel de Clean Coaching, Paris, InterÉditions 2015, p.13)

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